Samedi matin, comme prévu, nous sommes allés visiter la future auberge de Titoune, c'est-à-dire le lieu où il sera gardé pendant nos vacances aux US.
L'environnement est assez spécial pour nous les citadins: c'est la campagne, mais la vraie campagne! ;-)
Avec les poules qui se baladent, oups, attention les crottes de poules, les chevaux, les chats qui se baladent tous tranquillement.
La dame qui nous a reçus était très gentille. Elle nous a fait visiter les "chambres"... (non, ce n'est pas elle qui a employé ce mot).
J'avoue que l'impression est bizarre:
On peut voir rapidement à quel point cette dame connaît et s'occupe des chats "celui-là, il ne m'approche pas encore, mais je pense que demain, je pourrais le caresser". Chaque chat est donc dans une grande cage de quelques mètres carrés, avec un lit pour bébé (ça fait bizarre, mais pourquoi pas) où les chats peuvent dormir, une tablette et quelques objets divers comme la gamelle, la litière. Ensuite, une porte avec chatière qui communique vers une cage de même dimension (2-3m²) à l'extérieur, avec de l'herbe au sol. Chaque chat peut donc voir ses voisins.
La gérante nous a demandé ce qu'il mangeait, s'il connaissait la chatière pour savoir si elle pourrait la laisser ouverte la nuit, elle prend soin de voir si le chat sait revenir à l'intérieur tout seul si jamais, suite à une peur quelconque, il pourrait revenir à l'intérieur se cacher. Donc, vraiment, on pouvait voir qu'elle s'occupe bien de ses pensionnaires.
Par contre, ça fait un peu mal au coeur de les voir tous enfermés dans ces cages, voir le petit chat roux qui s'est tout de suite approché de nous en réclamant des câlins... mais bon, nous ne pouvons vraiment pas l'emmener et le laisser enfermé à la maison ne serait pas forcément une meilleure solution.
Elle nous a dit que l'été dernier, elle avait dû refuser 40 demandes et les gens commencent à réserver à Noël pour l'été! ça doit vouloir dire que les gens sont satisfaits.
En conclusion, j'espère que Titoune s'adaptera facilement (et qu'il ne lui mènera pas la vie dure comme avec le vétérinaire...)